Dans quelques jours, vous allez recevoir les bulletins de vote pour élire vos délégués du personnel accompagnés de notre profession de foi.

Pourquoi donc voter CGT-INRA ou continuer à voter CGT-INRA, organisation syndicale devenue par vos suffrages la première à l'INRA, et qui s'est donc permis de parler d'une voix bien plus forte dans toutes les instances de l'Institut : CTP, CCHS, CNFP, CNAS ?

Dans les luttes pour les retraites (en 2003, fin 2007) et contre l'allongement de la durée de cotisation, seule la CGT-INRA a mené ce combat et continue à le mener âprement, pour le retour de tous, public comme privé aux 37,5 annuités, comme encore récemment dans ses appels à la grève du 20 novembre 2007. La CGT-INRA est résolument contre le passage à 41 ans de la durée de cotisation que prépare le Gouvernement. Comparez les positions de la CGT avec celles de toutes les autres organisations syndicales : il n'y a jamais eu de double langage à la CGT.

Pour autant, la CGT a été à la pointe du combat pour de véritables augmentations de salaires dans la Fonction Publique dénonçant les faux-semblants et les pis-aller comme le rachat de ce que nous avons déjà payé avec notre temps de travail que nous propose le ministre de la Fonction Publique, ou encore de fausses solutions pour augmenter le temps de travail : si vous ne voulez pas travailler plus pour gagner moins c'est CGT qu'il faut voter !

La CGT-INRA s'est déjà battue et se battra encore pour la sauvegarde d'une recherche publique au service de tous. A l'INRA, la CGT, souvent seule, continue à se battre contre l'ANR -agence de dislocation des EPST-, et contre l'AERES -opaque agence d'évaluation aux mains des tutelles-, deux outils du Pacte pour la Recherche, dont nous demandons l'abrogation depuis 2005 ! De même, seule parfois, la CGT-INRA a revendiqué haut et fort, l'abrogation de la LRU (ou loi Pécresse), qui subordonne les EPST à l'éclatement des Universités, qui institue des concurrences sauvages entre tous les secteurs de la recherche publique, et que combattent de nombreux étudiants et personnels des universités depuis fin 2007… La LRU , c'est en germe l'éclatement territorial des EPST et la fin d'une politique nationale de recherche. Notre Direction Générale joue un jeu très ambigu vis-à-vis de cette loi, car elle accepte des missions qui peuvent déboucher sur la remise en cause de notre EPST ou d'autres organismes de recherche comme le CNRS, le Cemagref, le CIRAD, etc.

Lors de ces élections, en votant pour la CGT, vous aurez la possibilité de faire savoir à notre Direction Générale mais également aux tutelles et au gouvernement, que vous voulez sauvegarder l'INRA et que vous vous méfiez des plans gouvernementaux dans lesquels notre Direction semble s'engager avec application !

Dans quelques jours, vous aurez l'occasion de renouveler votre confiance à l'organisation syndicale qui, dans la vie de tous les jours, défend les individus, tous les individus quels que soient leur grade et leur statut. Nous défendons et défendrons les agents en but à des difficultés croissantes, très souvent liées à des conditions de travail quotidiennes qui se dégradent, faute de postes, par manque de budget, par l'augmentation croissante des personnels précaires, etc. Dans leurs conflits avec la hiérarchie, dans les restructurations qui malmènent les individus et les équipes, vous trouverez dans notre organisation des délégués, des représentants syndicaux qui ne s'avouent jamais battus devant l'administration, et qui vous défendent de manière aussi bien collective qu'individuelle.

Depuis toujours, la CGT-INRA se bat pour garder un service public de la recherche avec des personnels sur statut de fonctionnaire, parce que c'est la seule garantie de l'indépendance de la recherche. La CGT-INRA se bat pour l'augmentation des moyens et notamment des postes. C'est le nombre de postes ouverts aux concours qui fait le nombre de promotions et non pas le mérite supposé des uns ou des autres. C'est toujours la CGT-INRA qui refuse l'individualisation des rémunérations mais s'engage pour l'augmentation du pouvoir d'achat.

Vous connaissez tous l'opiniâtreté de la CGT et sa continuité dans la défense de ses idées.

•  Si vous voulez avoir avec vous et pour vous, un syndicat fort de lutte vis-à-vis de ceux qui veulent rogner votre pouvoir d'achat, défonctionnariser le personnel de la recherche en le noyant sous des personnels précaires (que nous défendons, bien entendu, aussi), ceux qui veulent casser la Fonction Publique et les services publics et éradiquer la notion même de bien public en vendant ce qui appartient à tous… DITES-LE, VOTEZ CGT !

•  Si vous n'acceptez pas non plus la politique anti-sociale du gouvernement,
•  si vous voulez garder les 35 heures, vous opposer au hold-up sur les retraites, exiger de véritables augmentations de salaires, refuser l'élargissement par le MEDEF des possibilités de licenciement, vous battre pour l'amélioration et le développement des services publics, FAITES LE SAVOIR, VOTEZ CGT  !

•  Si vous voulez sauvegarder la recherche publique et les EPST,
•  si vous voulez garder un statut de titulaires pour les travailleurs de la recherche publique, C'EST LE MOMENT DE LE DIRE EN VOTANT POUR LA CGT-INRA à ces élections. Lisez notre profession de foi, nous sommes très clairs là-dessus.

Les fédérations de fonctionnaires CGT, FSU, UNSA, FO, Solidaires, CFTC, et celles de l'Éducation (FERC-CGT, FNEC FP-FO, FSU, UNSA-ÉDUCATION et FAEN) auxquelles se sont joints récemment CFDT et SGEN-CFDT, appellent à la grève et à des manifestations le 24 janvier sur les salaires, l'emploi, le statut des personnels et la défense du service public.
Lire aussi l'appel de nombreuses organisations (CGT, FSU, UNSA, CFTC, SUD, SLR, etc.) contre la LRU, le Pacte pour la Recherche, l'ANR, etc. et pour la sauvegarde des EPST et de l'enseignement supérieur.