CAP des Chercheurs (ASC-CR-DR) du 27 janvier 2011 : Budget 2011 -
Démographie et attractivité carrière chercheurs 2006-2009 -
Politique incitative
Trois organisations syndicales ont présenté des déclarations liminaires : la CFDT sur souffrance au travail et jeunes chercheurs, la CGT sur le budget 2011 et la PES et la CFTC sur le budget 2011.
M. Guillou, en réponse à ces trois déclarations liminaires, a bien confirmé que l'augmentation « faciale » du budget d'Etat de l'INRA était bien due à des transferts de charges (notamment sur les retraites). En réalité, elle a confirmé une diminution de 10% du budget d'intervention de tous les EPST et le maintien à l'identique du budget de fonctionnement. Le budget des départements a globalement baissé (- 2,7 %) et pour maintenir les parts chercheurs, il y a donc eu forte diminution des dotations d'équipements mi-lourds et d'entretien lourd. Pour absorber cette diminution du budget d'Etat, 40 postes budgétaires ont été supprimés (5 chercheurs et 36 ITA) au budget 2011 et seulement 4,2 millions d'€ ont été mis en réserve. Il y avait 8.267,5 ETP titulaires 2009 à l'INRA. Sur les méta-programmes, F. Houllier a assuré qu'ils se mettaient en place même si ce n'est pas encore très visible (pas de « percolation » dans l'Institut). M. Guillou a assuré qu'il y aurait un site d'information Intranet avec le calendrier et des comptes-rendus d'étapes, avec information notamment auprès du Conseil Scientifique National et qu'il y aura à terme internationalisation de la plupart de ces méta-programmes.
La CGT a reposé le problème de la construction quasi clandestine et sans aucune transparence de ces méta-programmes vis-à-vis de la majorité des chercheurs qui sont dans les disciplines qui en relèvent.
En réponse, M. Guillou a annoncé qu'une étape de consultation des chercheurs au sein de départements aurait lieu pour voir ce que les chercheurs pouvaient proposer en interdisciplinaire comme programmes de recherche au sein des méta-programmes. La taille de l'INRA (premier budget mondial alloué à la recherche agronomique) est telle qu'il doit occuper une place mondiale de premier plan. La politique d'attractivité doit donc passer par l'internationalisation des programmes et actions de l'Institut. Toutefois, la mobilité des chercheurs reste assez faible : il faut donc déployer la GRHP à l'INRA pour pouvoir s'adapter rapidement aux fluctuations et à la diversité des sujets de recherche. Suite. |