Pour le second tour, la CGT-INRA appelle à voter
pour les candidats qui défendent la profession de foi :
« Pour un INRA pérenne, totalement public,
libre, au service de tous les citoyens »
Au premier tour des élections au Conseil Scientifique National de l'INRA, les électeurs ont porté en grand nombre leurs suffrages sur les candidats défendant la profession de foi « Pour un INRA pérenne, totalement public, libre, au service de tous les citoyens ».
Dans les secteurs 1 (départements EA et EFPA) d'une part, et 8 (départements SAD, SAE2 et MIA) d'autre part, ces candidats ont été élus en rassemblant plus de la majorité des voix.
Dans les sept autres secteurs, il est procédé à un second tour.
Dans les secteurs 2 à 7 et dans le secteur 9, tous les candidats défendant cette profession de foi ont décidé de se maintenir. Nous vous appelons à voter pour eux de manière à donner aux positions qu'ils défendent, la plus large place possible au sein du Conseil Scientifique National.
Les premiers résultats ne font donc que nous donner plus de motifs encore pour nous opposer :
à la restructuration de l'INRA au profit d'intérêts trop souvent étrangers aux réels besoins sociaux,
à la dilution des objectifs de l'INRA dans des structures aux contours flous et aux décisions opaques (Alliances, Agreenium
),
à la mise en place d'un implacable marché des connaissances fondé sur la concurrence entre les équipes et les agents,
à l'individualisation des rémunérations et à la modulation des moyens accordés aux équipes,
au poids croissant des « projets », des procédures de sélection, et de leur cortège de pesanteurs technocratiques dans leur gestion, avec tout ce temps perdu à écrire, être évalués / évaluer, pour de toutes façons aboutir à ce que la majorité des projets ne se voient pas financés,
à une dérive mercantile de « l'excellence » qui exclut et divise,
à la précarité de plus en plus massive des jeunes chercheurs et des techniciens et ingénieurs, embauchés le temps de conduire les projets,
à la condescendance, voire au mépris, envers les instances où sont représentés les personnels.
et donc tout faire pour :
promouvoir la liberté et la coopération entre les agents, les équipes, les unités et les départements, ainsi qu'avec les autres partenaires de la recherche,
enrichir et valoriser la diversité des approches et des démarches scientifiques et technologiques,
que soient garantis l'initiative de chacun et les moyens matériels et intellectuels de chaque équipe,
faire reconnaître la contribution de toutes les catégories de personnels au processus d'acquisition des connaissances.
C'est pourquoi le syndicat CGT-INRA
soutient les candidatures des collègues
qui s'inscrivent dans ces orientations et invite à voter pour eux
dans chacun des sept secteurs :
Secteur 2. SPE : Catherine Albertini (Versailles) et Bernard Pintureau (Lyon)
Secteur 3. GAP, BV et GEVES : Taline Elmayan (Versailles) et Marc Lepetit (Montpellier)
Secteur 4. CEPIA : Jean-Michel Salmon (Montpellier) et Jean-Louis Escudier (Montpellier UE Pech-Rouge, Gruissan)
Secteur 5. PHASE : Yves Chilliard (Clermont Ferrand - Theix) et Juliette Salvaing (Jouy en Josas)
Secteur 6. SA et GA : Harry Archimède (La Guadeloupe) et Jean-Luc Widiez (Poitou Charente Le Magneraud)
Secteur 7. ALIMH et MICA : Monique Lavialle (Jouy en Josas) et Laurent Ferrier (Toulouse)
Secteur 9. SDAR et AdminCent : Christine Mauny (La Guadeloupe) et Sabine Delaunay (Paris)
« Pour un INRA pérenne, totalement public, libre,
au service de tous les citoyens ! »
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