Le MEDEF vous propose sa dernière trilogie :
En 2007, la RGPP sous Sarkozy / En 2012, la MAP sous Hollande
A partir de 2017, le CAP2022 sous Macron

Les gouvernements se sont succédé, les étiquettes politiques également. Mais la politique sous-tendue est toujours la même ! Il s'agit de pur libéralisme. Un de ses résultats est éloquent (Cf. les bilans sociaux de l'INRA). Jugez par vous-mêmes et mesurez les besoins en créations de postes à l'INRA :

Est-il besoin de rappeler à chacun les effets délétères de cette pratique sacrificielle qu'est la « modernisation de la fonction publique » au sens libéral du terme ? Nous pouvons pressentir ici la contribution de l'INRA à la suppression annoncée de 120.000 postes dans la fonction publique….

La réduction des effectifs, c'est…

… faire toujours plus avec toujours moins :

•  Des services en surchauffe, des burnouts, du mal-être au travail… Et l'administration qui nous endort avec la Qualité de Vie au Travail…

•  Moins de services de contrôle donc des salmonelles qui fleurissent dans le lait.

•  Augmentation continue de la précarité : à l'INRA, en 2016, 23,8 % des heures étaient effectuées par des non-titulaires… Et les « contrats de chantier » sont déjà en train d'apparaître au CNRS !

•  Fermeture de lits dans les hôpitaux et dans les EHPAD… Une santé à deux vitesses s'installe durablement.

•  Sélection à l'entrée des universités… Parce que donner sa chance à chacun doit rester une illusion !

Et quand on ne peut plus, on externalise !

Quelques exemples à l'INRA :

•  On confie nos outils de gestion à People soft qui nous sort GeFi 2.0 et ensuite, on externalise le dispositif d'écoute pour les gestionnaires en détresse…

•  On délaisse nos listes Sympa et nos outils gratuits au profit du géant Microsoft.

La discussion organisée par le gouvernement autour du « Comité d'Action Publique 2022 » n'est qu'un simulacre car elle ne porte que sur les moyens de faire disparaître 120.000 postes de fonctionnaires.

C'est pour cette raison que
la CGT n'ira pas !

=> Tous attaqués par la volonté de liquider les services publics. Le cadre et l'objectif du Comité d'Action Publique dit «CAP2022» étant arrêtés d'avance, nous saluons la décision des fédérations de fonctionnaires CGT, FO et Solidaires de refuser de participer au comité de suivi de cette nouvelle opération d'enfumage. Quand l' objectif clairement énoncé  est de réaliser 60 milliards d'€ d'économies dont une partie sera réalisée par la suppression de 120.000 emplois, de quelle "co-construction" parle-t-on  ?! Pour en savoir plus, cliquer ici

=> Tous attaqués, salariés, jeunes, parents, par le projet de « plan étudiant » qui remet en cause le baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire permettant actuellement l'accès à tous les bacheliers aux filières et établissements de leur choix, et qui instaure de fait la sélection à l'entrée de l'université. De manière unitaire, les fédérations CGT, FO, FSU, Solidaires avec les organisations de jeunesse, s'y opposent et appellent à la mobilisation, avec un premier rendez-vous ce 1er février, auquel la CGT-INRA appelle à s'associer (Nb : notre fédération a déposé un préavis de grève couvrant ceux qui iront manifester et/ou assister aux divers rassemblements et/ou réunions dans les différents établissements : lycées, Fac,…). Pour en savoir plus, cliquer ici 

Tous attaqués aussi quand on s'en prend aux libertés d'expressions et aux droits syndicaux. C'est ainsi que la CGT organise une mobilisation sur ce thème le 8 février. Pour en savoir plus, cliquer ici 

Il n'y a pas de fatalité, nous sommes les plus nombreux !
Mais il y a urgence à ouvrir les yeux, à s'informer
et à réagir, en masse, pour enrayer la machine.