La CGT-INRA s'adresse à tous les personnels travaillant à l'INRA

site de la CGT-INRA : https://intranet.inra.fr/cgt
ou en Internet : http://www.inra.cgt.fr/

Message du 27 mai 2013 - version imprimable

Election au Conseil d'Administration de l'INRA :
ce qui devrait vous faire choisir la CGT-INRA

- Qui a combattu sans relâche la politique de Sarkozy durant les 5 dernières années ?
Le CA se réunit 4 fois par an. Exercice obligatoire en décembre de chaque année, le CA délibère sur le budget de l’année suivante. Pendant ces 4 ans, la CGT a dénoncé sans relâche les méfaits de la politique menée par le gouvernement Fillon, et les effets dévastateurs de ces budgets. De 2007 à 2012, la CGT a affirmé que le budget de l’INRA, comme celui de ses unités, baissait en continu. Malgré les arguties ministérielles voulant prouver le contraire, vous avez pu vérifier la pertinence des analyses élaborées par la CGT et défendues par ses représentants au CA !

- Et qui continue aujourd'hui à dénoncer le projet de loi Fioraso qui refuse de rompre avec la politique précédente ?
Lors de la séance de juin 2012, la CGT a dit la nécessité de remettre en cause au plus vite les Lois (Pacte Recherche, LRU) et structures mises en place par le précédent gouvernement. Nous avons dénoncé la recherche par projet ainsi que l’ANR, machine à précaires, la PES, et exigé le rétablissement du soutien de base comme élément majeur du budget des unités. Le projet de Loi Fioraso poursuit la politique précédente en l'aggravant sur certains points notamment sur la régionalisation et la fragmentation des EPST(1) voire des transferts de gestion des personnels au plan local ou des modifications dangereuses de nos statuts au travers de la création des "communautés d'universités" et de l'acte III de la décentralisation. Vous avez pu constater que la CGT-INRA est en permanence sur le front pour mobiliser face à ce projet de loi !

- Qui a défendu en toutes circonstances l'INRA et ses personnels ?
La CGT a voté contre le Contrat d’Objectifs entre l’Etat et l’INRA car seul l’INRA s’engage sur des objectifs sans avoir la garantie des moyens.

En 2012, la CGT a combattu avec vigueur le rapport de l’IGAENR(2) sur les fonctions supports, car le seul but de cette opération, découlant de la RGPP(3), était de réduire les moyens budgétaires et humains pour l’institut, notamment par la mutualisation des services administratifs. Sur ce sujet, la CGT a pu faire la démonstration de la vraie nature de ce projet, ce qui a mis le rapporteur de ce projet en difficulté et l’a contraint à revoir sa copie.

Lors de la fusion des centres d’Avignon et de Sophia-Antipolis puis d’Orléans et de Tours, la CGT-INRA s’est fait l’écho du refus massif des collègues concernés par ces fusions, les ont fortement critiquées et ont dénoncé à la Direction Générale leurs conséquences néfastes, comme la multiplication des va-et-vient, sans gains scientifiques réels. A maintes occasions, ils ont voté contre ces fusions. Vous avez pu constater que ce ne fut pas le cas de certains qui se présentent à nouveau à vos suffrages.

La CGT a montré comment l’arrivée de tous les LABEX, IDEX, EQUIPEX était propice à dénaturer voire détruire notre système de recherche et d’enseignement supérieur.

En juin 2012, nous avons contraint la Direction Générale à inviter un représentant de la fondation Paris Saclay à exposer le projet immobilier devant le CA : les administrateurs ont eu l’occasion de voir que tout ce que dénonçaient nos collègues de la région parisienne était vérifié, notamment l’absence de logements sociaux dans les communes avoisinantes et l’absence de transports collectifs adéquats avant 2025.

En 2008 et 2009, au CA, la CGT a aussi mené la bataille contre le consortium Agreenium : si nous n’avons pas pu empêcher la création du consortium, la mobilisation des personnels et notre action au CTP (Comité Technique Paritaire de l’INRA, désormais CT) et au CA ont sans doute permis de réduire la voilure du consortium et de préserver ainsi le caractère national de l’INRA. Ce combat risque d’être à nouveau d’actualité après la remise à venir du rapport Chevassus, nos élus seront à vos côtés.

- Qui a interpellé les représentants ministériels pendant la bataille des retraites en 2010 ?
L’INRA n’est pas déconnecté de la société, c’est ainsi que nous sommes intervenus lors de la bataille sur les retraites en 2010, pour préserver notre système, rappelant aux administrateurs que celui-ci avait été conçu à la Libération par le Conseil National de la Résistance, et qu’un des acteurs majeurs en était la CGT. Sur ce sujet comme sur bien d’autres, la délégation CGT a été la seule à porter cette argumentation. De nouvelles menaces se profilent sur les régimes de retraite, nos élus seront avec vous dans la lutte et les manifestations pour les défendre et les sauvegarder.

- Lors des émeutes de la faim, qui a dénoncé le système spéculatif ?
En 2009, lors d’un débat sur l’agriculture durable, la CGT a repositionné le débat dans un contexte économique global. De la même manière en 2010 lors des émeutes de la faim, la CGT a rappelé que si la recherche était essentielle pour apporter des réponses, la difficulté majeure résidait dans le système économique libéral, basé sur le profit à court terme, qui engendrait la pénurie alimentaire. Avec le représentant de la FNAF-CGT (Fédération nationale agroalimentaire et forestière CGT), nous avons rappelé le contexte dans lequel se situaient les débats que la Direction Générale et les ministères voulaient réduire à des questions scientifiques.

- De quels élus les collègues ont-ils besoin ?
Face aux représentants des ministères, face aux dirigeants de l’industrie agroalimentaire et face à la direction générale de l’INRA, il nous faut des élus combatifs au CA de l’INRA qui puissent clairement affirmer les revendications des personnels aussi bien en défense du caractère national de l’Institut pour développer une recherche publique destinée à satisfaire les besoins et les intérêts de la population et non ceux des trusts de l’agro-alimentaire, que pour préserver les statuts et les retraites. Cela sera encore plus nécessaire dans la période qui s’annonce.

(1) Etablissement public à caractère scientifique et technologique
(2) L'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche
(3) Révision Générale des Politiques Publiques

Ce rapide bilan illustre sans ambiguïté la
combativité des élus CGT et leur indépendance.

Voter CGT, c'est s'assurer que la voix des personnels sera entendue et que les intérêts de l'INRA, comme service public de la recherche, seront défendus.

Votez CGT-INRA à l'élection du CA de l'INRA !

Les candidats CGT-INRA : Pascal Tillard (IR, Montpellier), Pascale Maillard (CR, Nancy), Jean-Louis Diman (IE, Antilles-Guyane), Catherine Papillon (TR, Jouy), Régis Grateau (TR, Grignon)


 

 


Cet envoi est autorisé par la note de service 2003-36.
Si vous ne souhaitez plus recevoir les messages de notre syndicat national cliquez ici