Ce 1er mai 2017 se situe entre les deux tours des élections présidentielles. Les résultats du premier tour ont confirmé l'exaspération d'une grande partie des salariés et de la population devant les mesures anti-sociales prises par les gouvernements successifs pour le plus grand bénéfice du patronat, du « Pacte de responsabilité » au CICE, de la loi Macron à la loi Travail/ El Khomri. A l'opposé des très fortes aspirations au progrès social qui se sont exprimées, il existe maintenant des risques majeurs pour nos droits sociaux comme pour la démocratie.
Il est plus que jamais nécessaire de montrer massivement dans la rue aux deux candidats restants que nous entendons continuer à défendre nos revendications.
Emmanuel Macron et ses amis de tous bords entendent amplifier l'action qu'il a entamée sous F.Hollande - rigueur budgétaire, austérité pour les salariés, généralisation de la loi travail dans le privé comme dans le public - annonçant d'ores et déjà une nouvelle contre-réforme du code du travail et, cette fois, par ordonnances, allant au-delà de l'utilisation du 49.3.
C'est cette politique qui a constitué, pour une large part, le terreau sur lequel le FN s'est développé.
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Mme Le Pen cultive un climat fascisant et haineux, en particulier contre les immigrés, tout en l'habillant sous un verbiage « social » qui ne rend pas compte de la réalité de son programme anti-social.
Avec des phraséologies, certes largement différentes, ils nous promettent une politique libérale qui a vocation à enrichir toujours plus le capital sur le dos des salariés. Ainsi, tous deux annoncent vouloir « augmenter » les salaires nets en diminuant les cotisations sociales et en remettant en cause notre système de protection sociale (maladie, famille, retraite, chômage).
La CGT a toujours combattu, et combattra, le poison de la division porté par le FN dans le monde du travail qui, plutôt que de s'en prendre au capital, oppose les travailleurs entre eux .
Pour autant, Monsieur Macron, candidat soutenu par le MEDEF et la majeure partie de la réaction, entend continuer à attaquer l'ensemble de nos conquêtes sociales… donc seules les luttes à venir, à commencer par le 1er mai, pourront nous garantir et nous protéger de toutes les attaques qui s'annoncent. |
