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ou en Internet : http://www.inra.cgt.fr/

Alerte du 23 juin 2006

Manifestons le 1er juillet 2006
pour une nouvelle solidarité internationale,
contre une immigration « jetable »

Le 16 juin, le Sénat a adopté la proposition de modification du Code d'Entrée et de Séjour des Etrangers et du Droit d'Asile (CESEDA), déjà votée le 17 mai par l'Assemblée nationale, sur proposition du ministre de l'Intérieur. Cette réforme, qui va être examinée en commission mixte paritaire (députés et sénateurs), pourrait être définitivement adoptée avant le 1er juillet. Restera l'ultime arbitrage du Conseil Constitutionnel.

Le 16 juin, le Sénat a adopté la proposition de modification du Code d'Entrée et de Séjour des Etrangers et du Droit d'Asile (CESEDA), déjà votée le 17 mai par l'Assemblée nationale, sur proposition du ministre de l'Intérieur. Cette réforme, qui va être examinée en commission mixte paritaire (députés et sénateurs), pourrait être définitivement adoptée avant le 1er juillet. Restera l'ultime arbitrage du Conseil Constitutionnel.

Si la loi est validée en l'état, des dizaines de milliers de sans-papiers, ainsi que leurs enfants, se verraient immédiatement condamnés à l'irrégularité perpétuelle, traqués, pourchassés, expulsés.

Déjà le ministre de l'Intérieur prévoit, à compter du 1er juillet, fin de l'année scolaire, d'accentuer les arrestations d'étrangers en situation irrégulière notamment en s'en prenant à leurs enfants, comme il l'a déjà scandaleusement permis dans une école maternelle du Mans, où la police est allée chercher deux enfants de 3 ans et de 6 ans, pour les mener au commissariat, avant de les expulser avec leur maman… La Cgt réitère avec la plus extrême fermeté sa condamnation de ce texte.

Pour en savoir plus...

La Cgt appelle à manifester le 1er juillet 2006, à Paris
et dans toute la France,
avec le collectif « Uni-e-s contre l'immigration jetable »,
le réseau « Éducation sans frontières »
et les collectifs de sans papiers.

Le Smic à 1 500 euros
tout de suite !

La Cgt lance une campagne de pétitions pour exiger la revalorisation du Smic à 1500 euros bruts au 1er juillet 2006.

Le gouvernement peut décider
Le 1er juillet est l'échéance annuelle de la fixation du niveau du Smic.
Le 26 juin, le gouvernement devrait annoncer les mesures qu'il compte prendre concernant le niveau du Smic.
Au regard des éléments qui interviennent pour la revalorisation du Smic, il peut décider d'une forte augmentation et non pas d'un simple coup de pouce.

Plus de 15 % de salariés sont Smicards, soit prés de 3 millions, 20 % sont des femmes.

Dans la branche commerce, prés de 40 % des salariés ont une paie à trois chiffres .

Une hausse immédiate de 300 euros est justifiée pour porter le Smic à 1 500 euros
L'appauvrissement du salariat en France est réel. Les inégalités se creusent.
La précarité de la vie s'étend à des couches de salariés qui se croyaient jusque-là à l'abri.
Les dépenses des ménages s'accélèrent à cause des hausses vertigineuses des prix du gaz, de l'essence, de l'électricité, du fioul, de l'eau,... Les charges de loyers, des transports, des assurances, des ordures ménagères,... ne cessent de s'accroître.
Les produits alimentaires coûtent de plus en plus cher.
Les frais liés à l'éducation, la culture, les loisirs,... s'alourdissent auxquels il convient d'ajouter le poids grandissant du poste santé du fait des dépenses de moins en moins remboursées.

C'est urgent pour couvrir, à minima l'ensemble de ces charges.

La Cgt estime qu'il faut porter le Smic à 1 500 euros mensuels.

Evolution des cotisations sociales

La part des salariés est passée de 12,8 % à 21,36 % entre 1980 et 2005, celle patronale s'est réduite de 40,27 % à 10,5 % durant cette même période.

Chaque année, prés de 70 milliards d'euros sont versés au titre de l'intéressement, de la participation, autant de sommes qui ne vont pas au financement de la protection sociale.

L'augmentation du Smic : tout le monde y gagne
C'est à partir de ce seuil que doivent être établies les grilles de salaires et déclenché le processus :

  • de négociations dans les branches et les entreprises pour une hausse de l'ensemble des salaires ;
  • d'examen pour revaloriser :
    • 1. les retraites et les pensions,
      2. les revenus des privés d'emploi,
      3. les minima sociaux.

Il faut viser une autre répartition des richesses
Plus de salaires, c'est plus de consommation donc plus de croissance, source de créations d'emplois,
Plus de salaires, c'est plus de cotisations pour la sécurité sociale, les retraites et l'indemnisation du chômage.
Plus de salaires, c'est aussi motiver les salariés au travail et donc garantir une plus grande efficacité.

C'est consolider l'économie, la rendre plus saine et durable .

Par contre, que de gâchis ! Des sommes colossales sont accordées en exonérations de cotisations sociales aux entreprises, en aides directes ou indirectes, sans exigence de créations d'emplois. Elles servent à comprimer les salaires, et alimentent le déficit de la sécurité sociale, du système des retraites.
En parallèle, les profits des grandes entreprises françaises explosent chaque année.
Pour se motiver, les Pdg s'octroient des hausses de salaires mirobolantes et des indemnités qui dépassent toute décence !

Entre 1983 et 2003, les dividendes versés aux actionnaires, par les sociétés ont été multipliés par 9 quand le taux horaire du Smic a été multiplié par 2.

Le Pdg d'Agf (assurance) s'est augmenté de 81 % et ... il envisage une hausse pour ses salariés de ... 1,3 % !

Les profits des grandes entreprises françaises, ont progressé de 33% en 2005 .

Quarante Pdg viennent de se partager 700 millions d'euros en stock-options : à lui seul, le Pdg de Vinci (Groupe du Btp) a reçu l'équivalent de 5 766 années de la rémunération d'un salarié de Vinci.

La France est au 1er rang européen des rémunérations de dirigeants d'entreprise mais 14e rang pour le salaire médian.

C'est possible si vous vous en mêlez !
Rien n'est figé. La preuve !!! Qui aurait pensé, en début d'année, que le Gouvernement aurait, quelques mois après, cédé sous la pression des étudiants et des salariés et retiré le Cpe ?
Si on y réfléchissait pour le Smic et ses répercussions ?
La Cgt vous y invite.
Consciente de la diversité des situations, de la variété des approches, dans un premier temps, la Cgt lance une semaine d'action, de mobilisation, de débats, ... du 19 au 26 juin et appelle les salariés, les retraités, les privés d'emploi à interpeller les chambres patronales, les directions d'entreprise, les élus, pour exiger leur juste part dans la répartition des richesses.
En même temps, elle s'engage à poursuivre, en les aidant, à la construction de mouvements enracinés à partir des situations locales et débouchant sur des actions plus larges et plus solidaires.

Dotez-vous d'une force
Où les syndicats sont inexistants, les salariés sont les plus vulnérables, leurs droits sont moins respectés et leur dignité souvent mis à rude épreuve.
A l'inverse, où les salariés se sont syndiqués et dotés de syndicats, les garanties sociales sont les plus avancées.
Et si vous osiez franchir le pas ? Si vous pensiez à vous syndiquer et construire l'outil utile à vous défendre et acquérir de nouveaux droits et plus de protection pour vous et votre famille ? Le bulletin ci-dessous peut vous y aider...

12,4 % de la population française est au-dessous du seuil de pauvreté (références européennes).

Pour accéder au texte de la pétition

Vous pouvez envoyer votre signature à la CGT-Inra : RN10 Porte de Saint-Cyr 78210 Saint-Cyr l'Ecole ou la donner à un militant de votre connaissance.

Cet envoi est autorisé par la note de service 2003-36.
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