Le principal objectif du nouveau président de la République est de mettre en oeuvre une politique de droite réduisant les acquis sociaux :
droit de grève,
code du travail,
temps de travail,
retraites,
le tout accompagné de cadeaux fiscaux aux plus favorisés, du développement de la propriété privée, notamment au niveau du logement ou des privatisations.
Pour les universités et les organismes de Recherche, le risque de démantèlement est énorme. En effet, le nouveau chef de l'État veut aller plus loin que le Pacte pour la Recherche voté en avril 2006. Il veut notamment accroître « l'autonomie réelle » des universités et ainsi en favoriser certaines au détriment d'autres, ce faisant il irait dans le sens des propositions de la Conférence des Présidents d'Universités (CPU), propositions dénoncées par la plupart des syndicats de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur. Il veut aussi transformer les organismes de Recherche en agences de moyens et les universités en opérateurs de Recherche.
Pour faire court : nous deviendrions de simples outils répondant conjoncturellement aux pressions ou demandes diverses, autrement dit nous serions encore davantage soumis au marché et à la concurrence entre nous ! Quel gâchis cela serait ! À peine élu, il provoque déjà des réactions hostiles dans les universités.
Face à cette politique, on doit se mobiliser et pour s'y préparer en tout premier lieu se syndiquer : rejoignez-nous - Bulletin d'adhésion |