22 mai : journée de grève et de manifestations dans la Fonction publique
Le rapport gouvernemental « CAP 2022 » visant à « refonder le contrat social avec les agents publics » est en passe d'être publié, mais le gouvernement a déjà annoncé ses mesures-phares :
La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires
L'abandon ou la privatisation d'une partie des missions publiques
Le recours encore accru à l'emploi de contractuels, donc une aggravation de la précarité et une dégradation des conditions de travail de tous
La fusion des CHSCT dans les CT
L'augmentation de part du « mérite » dans les rémunérations
Etc., etc.
Et, bien sûr le gel de la valeur du point d'indice !
Ces mesures s'appliqueraient bien évidemment aux agents de l'INRA comme à ceux de toute la fonction publique et sans attendre 2022 !
2022, c'est l'objectif, le cap final : la volonté du gouvernement, c'est que ses mesures se mettent en place tout de suite pour que le processus soit bouclé en 2022.
Dans un tel contexte, le processus de fusion de l'INRA et de l'IRSTEA en un seul nouvel organisme et ce, sans moyens supplémentaires, entrainerait de fait une dégradation encore plus importante des conditions de travail pour tous.
Le 22 Mars, de très nombreux personnels s'étaient retrouvés dans la grève ( 24 % dans la fonction publique ) et les manifestations appelées par la majorité des organisations syndicales de la Fonction Publique (CGT, SUD, CFTC, FO, FSU). Le gouvernement continue cependant cette politique de régression.
Nous nous félicitons qu'aujourd'hui la totalité des organisations de la fonction publique, incluant CFDT et UNSA, appellent à une journée de grève et aux manifestations le mardi 22 mai 2018 ( voir ci-dessous ). Nos organisations syndicales appellent les personnels de l'INRA, titulaires comme non titulaires, à y participer massivement.