Chers collègues,
La CGT-INRA vous présente ses meilleurs vœux pour l'année 2018.
L'année 2017 s'est achevée sur un tableau bien terne, et les perspectives de 2018 s'annoncent peu réjouissantes pour le monde du travail.
Pourtant, il est important de garder en mémoire que nos combats collectifs de 2017 ont pu payer à l'INRA. Il en va ainsi pour la mise en œuvre du RIFSEEP qui ne s'est pas traduite par des primes à la tête du client, même si les montants des primes allouées sont insuffisants, en particulier pour les AT.
Garder en mémoire le succès de nos mobilisations ne peut qu'aider pour le futur, et en particulier pour l'année qui vient, qui sera l'année de tous les dangers pour nos conquêtes sociales.
En effet, dès ce mois de janvier, nous allons voir diminuer nos rémunérations avec l'augmentation des cotisations retraites et celle de la CSG, accompagnées de « la promesse » du gouvernement de ne pas augmenter la valeur du point d'indice.
Les services publics comme les hôpitaux, l'école, les universités, l'entretien des routes, le transport … et même la recherche, et ceux qui y travaillent sont désignés à la vindicte. Ces fonctionnaires coûtent trop cher à la société, 120 000 postes doivent être supprimés.
La Recherche, l'Enseignement Supérieur doivent devenir utiles à court terme, il faut « restructurer » tout ça pour que les entreprises y trouvent leur compte, tout en dépensant moins. D'où la poursuite des restructurations, des regroupements, de l'autonomie et de la « territorialisation ».
Les jeunes n'ont pas de place à l'université ? Pas de problème, il suffit d'instaurer la sélection tout en n'utilisant pas le mot.
En 2018 également vont commencer les « discussions » pour remettre en cause nos régimes de retraites, en particulier celui des fonctionnaires.
Et à l'INRA ?
A ce jour, pas d'augmentation des crédits récurrents ni des taux de promotions
Pour les UE, notre interpellation a fait réagir la DG qui affirme que la labellisation n'a pas vocation à servir pour la fermeture d'une UE, mais que le processus va se poursuivre.
Quant à Géfi, personne ne peut aujourd'hui assurer que les difficultés sont terminées et que la réouverture budgétaire va bien se passer !