- Le CA de l'ADAS des 14 et 15 décembre 2011 a décidé de se désengager totalement de la gestion du centre de vacances de Pech-Rouge à partir de janvier 2013 (19 pour, 5 contre, 1 abstention, 1 bulletin nul). Les élus CGT se sont prononcés lors de ce CA contre cette fermeture qui a de facto abouti au licenciement des trois collègues employés par l'ADAS sur le site.
D'autres solutions étaient possibles, la transformation à moindre coût d'une partie des bâtiments en gîtes aurait permis d'assurer dans un premier temps la pérennité du site et le maintien de ces trois emplois. La Direction de l'ADAS de Montpellier et l'ADAS nationale ont choisi de ne présenter au CA national de l'ADAS qu'un projet coûteux (plus d'1M€ de travaux) qui de fait le rendait irréalisable et a donc entraîné un vote visant à la fermeture du CVF.
Les modalités de licenciement (délais, absence de reclassement réaliste…) n'ont pas été conformes avec les valeurs que devraient véhiculer l'ADAS, et une procédure devant les prud'hommes est actuellement en cours.
- La CGT conteste la décision de licencier le personnel du CVF de Pech-Rouge car l'ADAS est censée promouvoir la solidarité entre ses sociétaires en privilégiant les actions d'ordre social. Aujourd'hui cette orientation essentielle de l'association est mise à mal par la volonté d'un Bureau National qui ne délibère que sur des critères économiques.