le respect des missions de service public pour l'Enseignement supérieur et la Recherche,
une politique préservant tout le potentiel scientifique, et le rôle des universités et de l'ensemble des organismes comme opérateurs de recherche. (L'INRA, l'IRD, le CEMAGREF, l'INRIA, l'INRETS, l'INED ou le CEA sont forcément touchés par cette décomposition/recomposition du CNRS et de l'INSERM) ;
un engagement de l'Etat à financer l'enseignement supérieur et la recherche aux niveaux requis : financement de base des laboratoires suffisant ; augmentation des crédits publics par étudiant ; abandon de la politique actuelle de financements via des concessions ou privatisations ;
une politique d'emplois répondant aux besoins : remplacement de la totalité des départs à la retraite en 2009 ; plan de création d'emploi de 5.000 postes statutaires par an, d'enseignants-chercheurs, de chercheurs, d'ingénieurs, de personnels techniques, administratifs et des bibliothèques, pour résorber la précarité, alléger les charges d'enseignement, développer la recherche ;
une politique de personnels garantissant le respect des statuts, la reconnaissance des qualifications et l'attractivité des carrières ;
un CNRS pluridisciplinaire, qui ne doit pas être démembré en instituts, garant de la liberté de recherche pour faire progresser les connaissances et satisfaire aux besoins de la population ;
une politique de coopérations entre organismes et universités, avec maintien d'une pluralité des tutelles des UMR, et préservation du lien enseignement-recherche à tous les niveaux ;
une révision négociée du cadre législatif universitaire visant à renforcer la collégialité et favoriser les coopérations plutôt que la concurrence entre établissements . |