La CGT-INRA s'adresse à tous les personnels travaillant à l'INRA

site de la CGT-INRA : https://intranet.inra.fr/cgt ou en Internet : http://www.inra.cgt.fr/

Message du 4 mars 2016

Réforme du code du travail : il y a urgence à se mobiliser
pour le retrait de la loi "Travail - El Khomri" !

La CGT-INRA appelle les personnels de l'INRA à se joindre aux manifestations du mercredi 9 mars et à participer massivement à la grève du 31 mars.

Ci-dessous le communiqué commun des organisations syndicales qui appellent au retrait du projet de loi El Khomri et l'appel de l'intersyndicale Enseignement supérieur Recherche à la mobilisation contre cette loi.

Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale que nous n'acceptons pas.

Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités et les indemnités prud'homales plafonnées. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié-es sous la menace et le chantage à l'emploi. Il vise à remettre en cause l'égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d'autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle...

Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l'après-guerre, l'espérance de vie recule. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d'emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.

N'acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d'autres exigences en termes d'emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail.

Chacune de nos organisations développera ses propositions.

Aujourd'hui le mécontentement est réel et s'intensifie. Il se matérialise par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d'études. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es.

En ce sens, les mobilisations annoncées le 9 mars constituent un rendez-vous important qu'il convient de réussir.

Le mouvement social s'étend. Une imposante majorité considère que le projet de réforme du code du travail est une menace pour les salarié-es et ne créera pas d'emplois. Nous le pensons aussi !

Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.

Le 31 mars, les salarié-es, les privé-es d'emplois, les jeunes, les retraité-es ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, y compris par la grève et les manifestations sur tout le territoire, pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et pour l'obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies ce jour, invitent l'ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d'emploi à s'inscrire dans les mobilisations. version imprimable


Appel intersyndical enseignement supérieur et recherche (ESR) à la mobilisation contre la loi Travail

Les organisations syndicales de l'ESR soussignées exigent le retrait du projet de loi travail porté par le gouvernement. Cette réforme du code du travail précarise davantage les salarié-e-s qui seront condamné-e-s à :

•  Travailler plus et gagner encore moins : avec l'assouplissement des 35h, combiné à une baisse de la rémunération des heures supplémentaires et la diminution des horaires reconnus actuellement comme travail de nuit.

•  Etre licencié-e-s plus facilement : avec le plafonnement des indemnités prud'homales qui facilite les licenciements abusifs, sans réel motif économique.

•  Voir leurs protections dans l'entreprise reculer : avec la possibilité pour l'employeur de décider seul en cas d'échec des négociations sur des sujets aussi fondamentaux que l'instauration du forfait jour dans les PME ou l'augmentation jusqu'à 40h du temps de travail des apprentis (décision unilatérale de l'employeur).

•  Les accords qui seraient négociés au sein de l'entreprise primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, même s'ils sont plus défavorables, exerçant un dangereux chantage pour les salarié-e-s. Ces accords auraient pour conséquences d'imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaire aux salarié-e-s.

L'ensemble de ces mesures est inacceptable.

Il est certain que si ce projet de loi passe, les régressions seraient étendues rapidement à la fonction publique

Ce projet de loi aura par ailleurs un impact sur la jeunesse, en précarisant davantage les étudiant-e-s, qui sont souvent obligé de travailler à côté de leurs études, mais également une fois diplômé-e-s lors de leur entrée sur le marché du travail.

Le projet de loi a déjà soulevé un large désaveu dans la population et l'ensemble des organisations syndicales tant son orientation est porteuse de régressions pour tou-te-s les salarié-e-s : il doit être retiré !

Nos organisations syndicales affirment que lutter contre le chômage et la précarité grandissante passe au contraire par le renforcement des droits et garanties collectives des salarié-e-s. C'est dans cet objectif que le Code du travail doit être amélioré.

Afin d'appuyer cette contestation, porteurs de nos revendications et propositions, nous appelons à participer à la journée d'actions et d'initiatives du mercredi 9 mars 2016, initiée par de nombreuses organisations de jeunes et de salariés, à Paris et en régions.

SNTRS-CGT, CGT-FERCSUP, CGT-INRA, SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNEP-FSU, SUD Recherche EPST, Sud Education, SNPREES-FO, UNEF version imprimable

Précaires un jour, précaires toujours ? Les jeunes, étudiant.e.s, et lycéen.ne.s disent non au projet de loi Travail ! ici

MANIFESTATIONS DU 9 MARS 2016
A Paris
12h30 du siège du Medef - avenue Bosquet, métro Ecole Militaire- en direction du ministère du travail rue de Grenelle.
En régions
se rapprocher des UD CGT - carte des manifestations prévues
Un préavis de grève a été déposé du 9 mars au 15 avril par notre fédération (FERC-CGT)


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