Après un simulacre de concertation, et avoir subi un échec au CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche), le gouvernement persiste dans sa volonté de faire passer au plus vite sa loi instaurant l'autonomie des universités. Le texte devrait être présenté en Conseil de Ministres mercredi 4 juillet, puis au Sénat le 12 juillet et enfin à l'Assemblée Nationale le 23 ou le 24 juillet malgré le rejet manifeste des personnels des universités, comme l'indiquent les assemblées générales et prises de positions pour le retrait de ce projet dans de nombreuses universités.
Ce texte, qui reprend la plupart des mesures préconisées par la Conférence des Présidents d'Université, vise à rendre les universités concurrentielles les unes par rapport aux autres, et transformer les présidents en véritables chefs d'entreprise ayant la haute main sur les recrutements, le déroulement de carrière, les obligations de service, les salaires via les primes au mérite et le patrimoine immobilier.
Malgré les assurances données par Madame Guillou, Présidente Directrice Générale de l'Inra, les organismes de recherche, leurs missions et leurs personnels ne peuvent qu'être affectés par cette loi, et au premier chef les personnels des UMR (Unités Mixtes de Recherche).
La CGT-Inra appelle les personnels à se prononcer pour le retrait de ce texte, en signant massivement la pétition : OUI au renforcement du service public d'enseignement supérieur et de recherche - ABANDON du projet de loi d'autonomie des universités ! |