La CGT-INRA s'adresse aux personnels de Versailles et de Grignon
sites : https://intranet.inra.fr/cgt et http://www.inra.cgt.fr/

Message du 2 août 2018 (Version imprimable)

Logements pour Nécessité Absolue de Service :
La CGT demande des explications et des garanties pour les collègues à qui on demande de déménager en juin 2019.

 

D'après le bilan social 2016 de l'Inra, 223 agents INRA bénéficient d'une concession de logement par « Nécessité Absolue de Service » (NAS), autrement dit d'un logement de fonction.

Les habitations dont l'Inra est propriétaire, situées sur les sites de l'INRA ou à proximité de ceux-ci, sont souvent de construction ancienne, et elles nécessitent des travaux de rénovation auxquels, malheureusement, l'Inra a du mal à faire face.

Malgré cela, on ne peut imaginer que l'Institut choisisse la réduction de son parc de logement alors qu'il sait pertinemment que ses agents, surtout en Ile-de-France, rencontrent toujours plus de difficultés pour se loger à proximité des centres INRA dans des conditions économiques et pratiques satisfaisantes.

 

Le centre de Versailles-Grignon dispose, sur le site de la Minière, de 15 logements construits en 1960.
Y sont actuellement logés six agents du site de Versailles (trois agents des SDARs et trois agents de l'IJPB), deux agents de la chèvrerie de Grignon, deux agents de la ferme du Moulon, et 1 agent d'agri-obtention. Quatre logements vétustes sont vacants.

En 2017, la DICSDAR (Direction de l'Immobilier et de la Coordination des Services Déconcentrés) de l'INRA, a programmé la vente de ce lotissement.

Au mois de mars 2018, nos collègues et leur famille logés sur ce site ont appris que les pavillons qu'ils occupent par nécessité absolue de service depuis plusieurs années, seront vendus au promoteur Nexity.

Les informations livrées par Nexity le 5 juillet 2018, lors de la réunion publique de présentation du projet aux habitants du quartier de la Minière, confirment le scénario le plus inquiétant : le programme de Nexity projette bien la démolition des 15 logements Inra, et la construction sur la parcelle ainsi libérée d'un ensemble de 46 maisons. La vente est imminente, le permis de construire pourrait être déposé en septembre.


Mais surtout, un calendrier fixé par le promoteur, en accord avec la DICSDAR, prévoit que nos collègues occupant ces logements devront avoir quitté les lieux dès juin 2019. Le promoteur annonce que, pour répondre à la demande du directeur de la DICSDAR, quatre (!) de ces pavillons neufs seront construits pour l'Inra et pourraient être livrés fin 2020.

Cela soulève des questions importantes, tant pour les collègues concernés et leur famille que pour les unités du centre :

•  Si seulement quatre logements de fonction sont prévus, est-ce que cela signifie que les NAS vont être réduites drastiquement sur le centre ?

Depuis plusieurs mois, la Présidente de centre assure, qu'avec ses services, elle est « attentive » à ce dossier... mais attentive à quoi ?

•  Pourquoi la présidence accepte-t-elle que seulement 4 logements soit réservés alors qu'il avait été question de 7 logements au départ ? 7 logements qui déjà ne permettaient pas de loger tous les agents ayant des NAS…

•  Pourquoi aucune discussion n'a été entamée avec les unités concernées pour connaitre leurs besoins en NAS ? Pourquoi vendre et avec une telle précipitation ce patrimoine sans aucune concertation avec les unités concernés par ces NAS et alors qu'il y a pénurie de logements financièrement accessibles aux agents, si ce n'est, peut-être, un moyen de remplir les caisses de l'INRA ou bien celles de l'Etat ?

•  Les agents conserveront ils tous la nécessité absolue de service ?

•  Qu'est-il prévu pour accompagner les agents enjoints à quitter leur logement en juin 2019 ?

- Une prise en charge par l'INRA du relogement est-elle prévue ?
- Et une prise en charge du déménagement ?
-Les agents des foyers concernés vont-ils devoir trouver seuls  un nouveau logement sur le territoire proche pour continuer, le cas échéant, à assurer les astreintes dans leurs unités ?

A ce jour, malgré les demandes formulées par ces agents,
aucune garantie, aucune information claire.

En revanche, en réponse immédiate à la demande de Nexity, nos collègues ont tous reçu un courrier de la Présidente du centre pour exiger qu'ils facilitent l'accès à toute entreprise diligentée par ce promoteur sous peine de sanction !!!

•  Et s'agissant des futurs logements bâtis à la minière : Quel statut auront-ils ?

- Propriété de l'INRA ?
-
En location par l'INRA ?
- Qui les entretiendra ?

La CGT attend les réponses à toutes ces questions

et l'obtention de garanties pour tous les agents concernés.

Nous demandons d'ores et déjà qu'à minima l'échéance de juin 2019,

fixée par Nexity, en accord avec l'INRA, soit repoussée à juin 2020

laissant ainsi le temps nécessaire aux négociations qu'il conviendra de tenir.

Enfin, une réunion avec Monsieur Paris, directeur de la DICSDAR, serait prévue en septembre sur le centre : nous souhaiterions en connaitre rapidement la date et exigeons qu'à cette occasion, Monsieur Paris réponde clairement aux plus que légitimes interrogations des agents qu'il pousse lui-même dans une situation bien périlleuse

Section locale CGT-INRA
Marine Froissard // poste 37.89 Ou Martine Pastuglia // poste 33.94

Ensemble, dans le syndicat,

nous serons plus forts,

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